19 janvier. Compte-rendu de votre travail de description de l’orange (15 janvier 2007)

Je ne sais pas trop ce qu’est cette chose, mais je peux un peu vous la décrire :

C’est rond, ça sent le fruit et c’est un fruit. En haut, c’est vert, il y a des points blancs. C’est moelleux et dur, ovale et clair, il y a [comme] un clou de girofle [au dessus]. L’écorce est granuleuse. [ …]

Ce fruit est dur de l’extérieur, de couleur rousse, avec une tige et des feuilles, des points, c’est rond à l’intérieur et moelleux, blanc, il y a des grains [parfois,] ça dépend, c’est juteux et il y a de la pulpe […] et des fils blancs et c’est acide à l’intérieur des fruits, et la peau est transparente et sucrée. J’adore ça, je ne connais pas ce fruit…. (Lolita)

 […] Je reconnus tout de suite ce que c’était. C’est une petite chose ronde de couleur chaude, flamboyante. Cela sentait bon  et donnait envie de la manger. Elle donnait l’impression d’avoir un épais manteau de laine de cette couleur flamboyante, recouvrant l’ensemble de son corps. Je remarquais sur le haut une petite chose verte, qui ressemblait étrangement à un bouton que l’on aurait enfoncé dans son épais manteau […] informe. Mais un manteau qui aurait été mal tissé, laissant apparaître à certains endroits des bosses maladroites. En fait, cela ressemblait vaguement à un citron que l’on aurait écrasé pour le rendre rond, et que l’on aurait trempé dans une teinture rousse. [Il] l’ouvrit et, quand il l’éplucha, une sublime odeur s’en dégagea. […] Une sorte de boule, qui semblait détachable, se trouvait au milieu. Le bouton vert du manteau […] était rattaché au reste par un étrange et épais fil blanc.

Quand on ouvrait cette « boule », plusieurs quartiers s’en détachaient, formant une magnifique forme qui ressemblait à une étoile. On aurait dit de petites lunes attachées ensemble par leurs extrémités. Leur peau était lisse et douce.

Une agréable odeur fruitée se répandait lorsqu’on faisait craquer ce qui semblait avoir été un épais manteau de laine rousse. Cela avait un goût sucré mais un peu acide. Un jus délicieux se répandait dans la bouche, ce qui donnait envie d’en reprendre… A l’intérieur, il y avait de la pulpe, douce et juteuse. […] (Juliette)

Je venais à cinq ans de manger ma première mandarine… (Paul)